What's new in Finance ? Le porte-monnaie sans contact
#246 - Raphaël Leprette (Money Walkie) - "Pour que la gestion du liquide ne soit plus un souci dans les familles"
Cet entrepreneur, à la foi chevillée au corps, nous parle de Money Walkie : la solution de paiement sans contact et rechargeable adaptée aux familles.
Une proposition de valeur simple qui s’articule en mode “heptathlon”. La FinTech propose un device, sorte d’avatar du portefeuille électronique. Nous voyons donc ce que cela implique : le design du porte-monnaie sans contact, les canaux d’acquisition, la gestion des distributeurs et des partenaires stratégiques tels que les Caisses d’Épargne (ici). Vous allez découvrir une start-up pleine d’initiatives et de créativité tant au travers de ses actions commerciales que de l’infrastructure déployée.
Bien entendu, si on parle de hardware, on parle d’investisseurs. L’occasion donc de nous arrêter quelques minutes sur les différentes levées de fonds effectuées depuis le lancement.
Le “hardware”
Nous en avions déjà parlé avec Alexandre Molla, le fondateur de Sharelock, et notamment du pivot du cadenas connecté à l’assurance vélo. Le hardware ajoute beaucoup de complexité à ces start-ups qui croient fermement à l’objet connecté.
Alors qu’une grande majorité de fonds de VC se sont concentrés des années durant sur le software, le hardware fait un retour en force au travers notamment de la verticale DeepTech (cf Dealroom). Un sujet que nous avions approfondi avec Pierre Festal (Orbital Ventures) dans un épisode sur le “New Space”.
Pourquoi le hardware est-il tant boudé par le VC ?
Des développements couteux longs et complexes, avec des phases de recherche, de prototypage et de tests qui diffèrent des cycles plus rapides de développement du software, retardant ainsi la génération de revenus et les retours sur investissement pour les VC.
Des exigences en capital élevées et imprévisibles. La mise en place des processus de fabrication et des réseaux de distribution rendent le “scaling” et donc le financement encore plus difficile à obtenir.
Des connaissances ultra-spécifiques. Cet ajout de complexité décourage de nombreux VC qui préfèrent les modèles plus simples du SaaS.
Des “Cap Table” plus complexes. Les nombreux tours de financement, entraînent des dilutions et rendent les négociations futures plus acrobatiques.
Des forts risques de marché et une plus faible adaptabilité des produits. En effet, les tendances de marché et les préférences des clients changent rapidement, augmentant les risques.
Enfin des enjeux opérationnels supplémentaires et de chaîne d'approvisionnement.
Donc pas de VC au capital de Money Walkie, mais des Angels et des Corpo (notamment le Groupe M6).
Money Walkie
La start-up fondée fin 2019 par Raphaël a développé ce porte-monnaie sans contact dédié à la famille.
Outre le hardware, il y a un volet applicatif connecté à deux BaaS, dont celui de Treezor.
L’épisode
Mon invité
Sources : Money Walkie, Dealroom.